Comment en 500 mots faire la différence entre mes fantasmes et ce que serait bien pour mon éducation de chien soumis.

Mes fantasmes sont clairs :
me mettre au service d’une dame ou d’un couple, afin de leur apporter toute satisfaction. Bien sûr j’apprécierai pour cela porter mes attributs de chien (notamment mon collier), d’esclave à la fois (port de fers) et de soubrette.

Mais est ce que tout ceci contribuerait réellement à mon éducation. Le soumis en se plaçant dans sa position ne cherche-t-il pas plutôt à satisfaire ses propres pulsions et désirs qu’à réellement faire plaisir et satisfaire sa Maîtresse ou ses Maîtres.

Bien sûr, je ferai mon maximum afin de contenter la personne qui me dirigera, mais est ce que c’est vraiment ce que recherchera cette personne. Si son plaisir est simplement de m’avoir à ses côtés, juste pour dialoguer, sans aucun artifice, ne doit on pas considérer cela comme une certaine forme d’autorité, et une soumission de la part d’une personne qui cherche tout autre type de relation.

En fait je pense que tout bon soumis doit avoir à l’esprit d’abord et avant tout, je dirai même uniquement, le plaisir et la satisfaction des ses Maîtres.

Pour cela, je dois dire que personnellement, comme je pense bon nombre de ceux qui se disent soumis, je n’ai pas encore atteint ce degré de perfectionnement. Et malgré mes années d’expérience je dois me considérer encore comme un soumis novice. Pour l’instant je suis, quoi que je puisse dire, toujours commander par ma propre cérébralité. Mais serai je jamais capable de me transcender de la sorte. Si ce n’est par Amour. Mais même dans ce cas là, j’ai bien peur d’avouer que derrière chaque chien se cache un homme (commandé par son sexe) ou inversement.

Et nous revenons toujours à la question initiale du BDSM, qui du soumis ou du Maître dirige vraiment le jeu. Si tant soit peu ceci est considéré comme un jeu. Ce qui pour moi cela doit rester.

Entre un soumis et un Maître qui prend le plus de plaisir. Ou plutôt doit il y avoir nécessairement un vainqueur. Si nous considérons l’éducation d’un chien soumis, il est certain que son rôle se bornera à la satisfaction de ses Maîtres et uniquement cela, quoi que cela puisse lui coûter ou lui apporter comme désagrément. Mais je me répète, je pense être encore loin d’avoir atteint ce niveau d’éducation et l’atteindrai-je seulement un jour. Aurai je la volonté et la motivation, peut être pourrions nous même dire la force de caractère d’atteindre ce nirvana de la soumission. En toute sincérité et franchise, j’en doute. Je crois que je serai capable d’apporter certaines joies à mes Maîtres mais mes limites actuelles sont celles d’un jeune chiot. Je pourrai donc dire qu’il y a encore beaucoup à faire concernant mon éducation, cela peut aussi être considéré comme un plaisir et une motivation pour celle et ceux qui auront cette charge.

Voilà je ne sais pas si j’aurai su répondre correctement aux attentes de Mademoiselle Betty. Mais comme toujours j’aurai fait de mon mieux pour tenter de la contenter, ensuite tout est affaire d’éducation et de temps consacrée à celle-ci.